Quelques jours après la rentrée scolaire, plus de 1,6 million d’écoliers de CP et CE1 vont effectuer une série de tests. Les connaissances en français, le calcul et les mathématiques seront évalués.
Toutes les écoles auront le même test. Plus de 1,6 million d’élèves répartis en CP et en CE1 se pencheront sur leur première évaluation depuis la rentrée à compter de ce lundi 17 septembre. Ce dispositif, annoncé par le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, a pour objectif d’améliorer l’accompagnement des élèves en fonction de leurs acquis. Ces évaluations ont été pensées "dans un esprit de bienveillance" et "sont pleinement adaptés aux élèves qui entrent en CP et CE1", a souligné le ministère sur le récit de France info. Une nouvelle série de tests sera effectuée en février, a ajouté la rue de Grenelle.
Pour les quelque 840 000 élèves en CP, les tests de français se répartissent en deux séances de 20 minutes. Ils ont pour principal objectif d’évaluer leur connaissance des lettres de l’alphabet, leur capacité de compréhension des phrases à l’oral et la reconnaissance des sons. En mathématiques, une séance de 20 minutes permettra d’évaluer leurs premières capacités de calcul. En ce qui concerne les élèves des CE1, ils passeront deux tests de 20 minutes chacun en français. Leur lecture à voix haute, leur compréhension écrite et orale ainsi que la richesse de leur vocabulaire et leur orthographe seront notées. Pour les mathématiques, ils devront prouver leurs capacités de calcul mental, de calcul en ligne et de résolution de problèmes.
Les résultats de ces tests serviront au professeur afin de "mieux adapter son enseignement" et "mieux accompagner les élèves vers la réussite". L’objectif "n’est pas de classer les enfants" ou "d’établir des moyennes de classe", mais "de connaître les compétences de chaque élève", a martelé le ministère de l’Education nationale.
Ces évaluations ne font pas l’unanimité. Le Snuipp-FSU, premier syndicat chez les professeurs des écoles, classé à gauche, s’inquiète en désignant ces tests d’"inadaptés". Le syndicat dénonce également un non-respect des apprentissages réels des élèves issus des programmes de maternelle. La majorité d’entre eux pourrait alors se retrouver en situation d’échec et de stress important. Rachel Schneider, secrétaire départementale du Snuipp en Seine-Saint-Denis est allée jusqu’à dénoncer certains exercices comme un piège pour les enfants.
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