La FAGE (Fédération des associations blabla) a mené une enquête auprès des étudiantes au sujet de leur précarité menstruelle.
Parmi plus de 6 000 étudiantes interrogées par la FAGE sur la précarité menstruelle, 13% d’entre elles ont répondu avoir déjà dû, faute de moyens, faire le choix entre acheter des protections périodiques et un produit de première nécessité. En parallèle, 10% des sondés ont confié avoir déjà fabriqué leurs propres protections hygiéniques, contre 5% qui ont avoué avoir utilisé du papier toilette.
Certaines étudiantes ont également déclaré être dans l’obligation de garder leurs tampons plus longtemps pour les économiser, une pratique susceptible de favoriser les risques chocs toxiques.
Anna Prado De Oliveira, vice-président de la FAGE, a commenté auprès de RTL.fr les résultats de cette enquête sur la précarité menstruelle chez les étudiantes en indiquant :
"Ces résultats nous ont coupé le souffle". Cette responsable a aussi ajouté : "Cela nous a horrifié de savoir que des jeunes de notre âge devaient choisir entre manger et vivre dignement à un certain moment du mois".
La vice-présidente de la FAGE a aussi raconté : "On a eu des personnes nous racontant qu’elles utilisaient des torchons, des produits absorbants ou qu’elles cousaient du coton dans des draps en guise de protections hygiéniques".
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