A partir de lundi 11 juillet, les députés examineront en commission le projet de loi de mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat.
Interrogée dans le Journal du dimanche, ce 10 juillet, Aurore Bergé, s’est dite ouverte à des "compromis" avec l’opposition concernant le projet de loi pouvoir d’achat. Mais la cheffe de file des députés LREM, baptisé Renaissance, a indiqué que le parti ne le fera pas à n’importe quel prix.
"Oui, nous avons besoin d’avoir une recherche absolue et permanente du compromis. Mais on ne le fera pas à n’importe quel prix", a-t-elle souligné.
Selon la présidente de Renaissance à l’Assemblée nationale, ce serait une irresponsabilité absolue de mettre 35 milliards de dépenses supplémentaires pour bloquer le prix de l’essence.
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Samedi, au micro du Parisien, le ministre des Comptes publics Gabriel Attal a évoqué des pistes de négociations pour compléter ce projet de loi sur le pouvoir d’achat. Selon ses dires, il y a la défiscalisation des heures supplémentaires, pouvant intéressée Les Républicains.
Les députés examineront en commission ce projet de loi de "mesures d’urgence pour le pouvoir d’achat" à partir de ce lundi 11 juillet. Il est ensuite attendu à l’Assemblé le 18 juillet.
Les revalorisations anticipées de 4 % des pensions de retraite et des prestations sociales font partie des mesures inscrites dans le texte. Ce dernier évoque également une hausse de 3,5% du traitement des agents publics.
Le projet de loi met aussi en exergue la prolongation de la remise carburant de 15 à 18 centimes. La suppression de la redevance ou le triplement de la prime Macron sont évoqués dans le texte.
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