Marlène Schiappa, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur, chargée de la citoyenneté, a dévoilé son plan en quarante mesures en marge de la lutte contre la délinquance.
C’est dans Le Figaro, dans des propos relayés ensuite par d’autres médias français comme Ouest-France, que la ministre affirme qu’elle souhaite proposer un contre modèle aux plus jeunes dans les cités qui font le "chouf" (faire le guet pour les trafiquants). Ces derniers commettant des petits délits pour avoir de l’argent.
Marlène Schiappa veut ainsi développer pour ces jeunes "le travail alternatif payé à la journée ou Tapaj". Ce programme est destiné aux 16-25 ans en situation de grande précarité, leur permettant "d’éviter ce risque de basculement vers la délinquance en leur proposant des activités rémunérées à la fin de la journée. Donc cela leur donne le goût du travail, le goût de l’effort", souligne la ministre. Elle voudrait d’ailleurs que le programme soit étendu "à 60 nouveaux quartiers d’ici à 2022".
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La ministre détaille les propositions : des travaux très concrets, non qualifiés et sans engagement, indemnisés au jour le jour, avec un accompagnement social. "Cela peut être des travaux d’urbanisme, de ramassage ou de nettoyage", dit Marlène Schiappa en ajoutant que l’idée, c’est de compenser ce que ces ‘petits frères’ pourraient gagner en faisant les ‘choufs’.
Marlène Schiappa estime également que si un chantier est mené par un jeune dans une cité, il aura plus de respect de la part de ses copains qui n’auront pas, ainsi, le ‘besoin’ de faire des saccages.
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