GILE Michel/SIPA
A l’approche de la rentrée, des chefs d’entreprises et syndicats interpellent le gouvernement à donner plus de clarté en ce qui concerne les règles sanitaires à mettre sur les rails.
Quant aux masques, le gouvernement a conseillé aux chefs d’entreprise de faire des stocks, 10 semaines de stock de masques en somme à titre préventif. Dans des propos recueillis par France Info, Marc Sanchez, secrétaire général du syndicat des indépendants, tient à prévenir que dans les petites entreprises, pas question d’aller outre ce qui est déjà en place.
Actuellement, porter le masque est la norme, notamment, dans les commerces de proximité, ce qui est déjà anxiogène, estime-t-il. Ainsi, l’obligation de mettre un masque en entreprise pourrait risquer de tendre les relations entre les patrons et les employés, selon lui.
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"On va rentrer dans un système qui va être généralisé et on va laisser à la libre appréciation du chef d’entreprise le fait de savoir avec ses salariés, quand et comment doivent-ils le faire ?", explique Marc Sanchez. Et ça reste "problématique" dans la relation que les employeurs vont avoir avec leurs salariés "parce que rien n’est expliqué".
Il continue que concernant, par exemple, un employé qui ne veut pas mettre un masque ou qui ne le met pas de façon systématique, "est-ce qu’on est en capacité de mettre en place le pouvoir disciplinaire du chef d’entreprise tel que le prévoit le code du travail ou pas ? Ou le règlement intérieur de l’entreprise ?". Pour lui, "ça reste quand même un petit peu flou et vague".
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