Le mardi 27 septembre, le tribunal correctionnel de Papeete a condamné Gaston Flosse, ancien président de la Polynésie française, à une nouvelle peine d’inéligibilité de 5 ans pour faux et inscription indue sur une liste électorale à Papeete.
La peine de 5 ans citée plus haut est assortie d’une exécution provisoire. Ainsi, elle ne sera pas suspendue même si l’avocat de Gaston Flosse a fait savoir qu’il va faire appel. Âgé de 91 ans, l’ancien président de la Polynésie française devra, du coup, renoncer aux élections territoriales polynésiennes de 2023 auxquelles il voulait se présenter. Outre cette inéligibilité, le nonagénaire a été condamné à 9 mois de prison avec sursis probatoire de 2 ans, et à 8 300 € d’amende.
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En 2019, Gaston Flosse s’était inscrit sur la liste électorale de Papeete pour se présenter aux municipales de 2020 dans cette commune. Il déclarait louer un appartement de 15 m² au sein de la permanence de son parti. Pour la justice, le bail de sous-location était un faux, signé par une personne qui n’était plus gestionnaire de l’immeuble depuis 2014. Par ailleurs, sa condamnation ne lui interdit pas de présider son parti politique, à savoir le Amuitahira’a o te nuna’a Ma’ohi (Rassemblement du peuple polynésien).
Dans un passé récent, en 2014, Gaston Flosse avait déjà écopé d’une peine d’inéligibilité après une affaire d’emplois fictifs qui l’avait obligé d’abandonner le pouvoir. Il était président de la Polynésie française de façon quasi continue de 1984 à 2004, précisent Le Figaro et d’autres médias nationaux.
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