Le lundi 30 août, Cédric Bouet, directeur du cabinet du haut-commissaire en Polynésie française, a indiqué que la France va acheminer sur ce territoire une "centaine de soignants d’ici la fin de la semaine".
Cédric Bouet a expliqué, dans des propos relayés par les médias français comme 20 Minutes, que trente à quarante personnes de la réserve sanitaire vont arriver dans la soirée du mercredi 1er septembre, et s’ajouter aux 28 déjà présentes à l’hôpital.
"En fin de semaine, on attend d’autres renforts, médecins, infirmiers et aides-soignants, qui ne font pas partie de la réserve sanitaire, mais de la solidarité nationale. Ils renforceront aussi les autres hôpitaux", a-t-il tenu à faire savoir. Quelques jours plus tôt, les médecins avaient adressé une lettre au président Emmanuel Macron pour lui demander plus de renfort, citant le chef d’Etat : "ici, c’est la Polynésie, ici, c’est la France, vous serez protégés".
> A lire aussi : Covid-19 en Polynésie française : en une semaine, le nombre des morts a "plus que doublé"
D’après un médecin qui a préféré garder l’anonymat, jusqu’ici l’aide accordée est "sans commune mesure avec la réalité de l’épidémie en Polynésie". Une semaine plus tôt, la directrice du Centre hospitalier, Claude Panero, avait estimé les besoins à 200 infirmiers et 200 aides-soignants, en plus des équipes sur place.
Les cliniques et les hôpitaux sont en pleine saturation avec 426 patients atteints de la covid-19 hospitalisés le lundi 30 août, dont 55 en réanimation. En seulement 3 jours, 38 personnes sont mortes de la maladie.
> Notre dossier sur le coronavirus