En 2020, selon le nouveau rapport de l’Agence européenne de l’environnement (AEE) publié ce jeudi 24 novembre, la pollution aux particules fines a tué au moins 238 000 personnes dans les pays de l’Union européenne.
En 2019, 231 000 décès prématurés attribués à la pollution de l’air ont été recensés. La Covid-19 a joué un rôle dans cette hausse puisqu’elle a touché plus durement les personnes qui présentent des comorbidités liées à la pollution de l’air. "Si l’on compare 2020 à 2019, le nombre de décès prématurés attribuables à la pollution atmosphérique a augmenté pour les (particules fines) PM2,5 mais a diminué pour (le dioxyde d’azote) NO2 et (l’ozone) O3", ces derniers polluants proviennent du trafic routier ou de l’industrie, selon l’AEE, rapporte TF1Info.
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Dans une autre étude, l’Agence européenne de l’environnement explique que depuis 2000, "les émissions des principaux polluants atmosphériques, y compris les oxydes d’azote (NOx), provenant des transports ont considérablement diminué". Alors que parallèlement, "les émissions de polluants provenant de l’approvisionnement en énergie ont également connu des réductions importantes". De ce fait, en une décennie, environ 60 000 personnes de moins sont mortes prématurément à cause de la pollution aux particules fines en 2018 par rapport à 2009.
D’ici 2030, l’Union européenne a comme ambition de réduire de plus de 50% les décès prématurés liés à la pollution, par rapport à l’année 2005.
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