Cette technique d’arrestation policière sera désormais remplacée par trois autres techniques d’interpellation.
Mise en cause dans l’affaire Chouviat, ce livreur mort à Paris en janvier 2020 après un contrôle, la "clé d’étranglement" est officiellement abandonnée. Elle sera remplacée par trois nouvelles techniques, est-il indiqué dans un courrier du patron de la police nationale daté de vendredi 30 juillet. Le renoncement à cette pratique d’interpellation policière controversée a déjà été annoncé en janvier 2020 par l’ancien ministre de l’Intérieur Christophe Castaner. Toutefois, elle a toujours été utilisée, car il n’y avait pas de directives sur de nouvelles pratiques.
Le directeur général de la police nationale, Frédéric Veaux, a adressé son courrier à tous les hauts responsables de la police. Il a notamment insisté sur les risques liés à la technique de la "clé d’étranglement" comme il a été noté dans le rapport de synthèse. "Il est donc décidé d’y renoncer définitivement", a-t-il déclaré sur le récit de Franceinfo. Le patron de la police nationale a ensuite énuméré les trois techniques à appliquer et seront dorénavant enseigné aux policiers. La première consiste à amener l’individu au sol par pivot, puis l’amener au sol par contrôle de demie épaule et le dernier point est la maîtrise par contrôle de la tête.
Ces nouvelles techniques sont basées sur "le principe de gradation de la force en fonction de la résistance de l’individu, en utilisant des méthodes d’amener au sol et de maîtrise sans avoir recours à une pression continue et prolongée au niveau du larynx", a souligné le patron de la police.
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