Aurelien Morissard-POOL/SIPA
La mairie de Paris fait face à des critiques pour son manque de transparence, en raison d’un voyage discret d’Anne Hidalgo à Tahiti. Face à l’escalade de la polémique, l’équipe de la maire de gauche a réagi en dévoilant le lundi 6 novembre les éléments des dépenses engagées lors de ce voyage.
La mairie de Paris a fait savoir dans un communiqué qu’Anne Hidalgo avait effectué un voyage en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française du 16 au 21 octobre. Elle était aux côtés de son adjoint aux Sports, Pierre Rabadan, ainsi que de l’adjoint aux Outre-mer, Jacques Martial. La mairie de Paris a indiqué que le déplacement avait pour objectif de traiter trois dossiers.
Le premier concernait la Nuit blanche, évènement culturel programmé pour 2024 avec une thématique liée aux Outre-mer. Le deuxième point abordé était l’urgence climatique, avec une proposition d’Anne Hidalgo d’intégrer les maires de Nouvelle-Calédonie et de Polynésie à la délégation de l’Association internationale des Maires Francophones pour la COP 28 à Dubaï. Enfin, le troisième dossier concernait les Jeux olympiques, notamment l’épreuve de surf à Teahupoo à Tahiti, où Anne Hidalgo était représentée par Pierre Rabadan.
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La mairie de Paris a finalement clarifié les dépenses liées au voyage, qui avaient suscité de nombreuses interrogations. Cette situation était d’autant plus remarquée que la maire a ensuite poursuivi son déplacement en Polynésie française, où elle a rejoint sa famille, comme l’a rapporté Le Monde. Le communiqué a confirmé la nature privée de ces retrouvailles et a souligné qu’elle avait été financée en totalité par Anne Hidalgo. De plus, il a été précisé que l’édile était rentrée le dimanche 5 novembre en réglant elle-même le coût de son billet de retour.
Les dépenses engendrées par les déplacements de la délégation parisienne, comprenant trois élus et trois collaborateurs, auraient totalisé 40 955 € pour les frais de transport, et 18 545 € pour l’hébergement et les repas. La Ville a souligné que ces coûts étaient alignés avec les normes appliquées dans les trois fonctions publiques territoriales.
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