A compter du 1er novembre, les conditions pour percevoir l’allocation chômage vont se durcir.
La chaîne RTL a informé que le gouvernement a décidé de durcir les conditions d’ouverture de droits à une allocation, à partir du 1er novembre. Désormais, pour bénéficier de l’allocation chômage, il faudra avoir travaillé 6 mois.
Cette mesure a été publiée dans le Journal officiel, en juillet. En effet, un texte de six articles qui constitue le nouveau règlement de l’assurance-chômage, y a été écrit. Il stipule que pour bénéficier de l’allocation, il faudra avoir travaillé 130 jours ou 910 heures sur les 24 derniers mois, contre quatre mois sur les 28 derniers mois actuellement. En revanche, la durée minimale d’indemnisation passe elle aussi de 4 à 6 mois, permettant ainsi une plus longue indemnisation.
Un autre changement constituant un coup dur pour les chômeurs aussi, a été mentionné. Si ces derniers reprennent une activité, il faudra travailler à nouveau 6 mois (soit 910 heures), contre un mois (150 heures) auparavant. Pour la durée maximale, elle reste de deux ans pour les moins de 53 ans, deux ans et demi pour les 53-55 ans et trois ans pour les plus de 55 ans.
Par ailleurs, le "salaire journalier de référence" sera obtenu en divisant les salaires de la période de référence par l’ensemble des jours à partir du premier jour d’emploi, et non plus les seuls jours, à partir du 1er avril 2020. Dans ce sens, une personne qui a travaillé en continu et une personne alternant contrats courts et inactivité percevront la même allocation.
En guise d’exemple, selon une note de l’assurance-chômage (Unédic), les chômeurs avec des périodes non travaillées entre deux contrats percevront entre 708 et 905 euros, soit une allocation mensuelle plus faible de 22 %. Pareillement, pour ceux qui travaillent entre un quart-temps et un mi-temps, verront leur allocation diminuer de moitié, passant de 868 euros à 431 euros.
En cas d’absence aux rendez-vous avec un conseiller, les sanctions vont aussi se durcir. Ainsi, pour un rendez-vous manqué, un mois de radiation. A partir de deux, le chômeur sera non seulement radié mais il perdra aussi deux mois de droits. Enfin, s’il manque un troisième rendez-vous, il sera rayé pendant 4 mois sans allocation et perdra 4 mois de droits d’indemnisation.
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