SIPA
Avec la digitalisation des offres d’emploi sur internet, de nombreux chômeurs à la recherche de travail sont victimes de tentatives d’arnaques ou d’annonces illégales. Avec la gendarmerie, Pôle Emploi redouble de vigilance pour prévenir les internautes.
Alors que principal challenge du chômeur est de trouver un travail, il devrait également savoir détecter les arnaques et annonces illégales. Pôle Emploi a décidé de mener une lutte contre les fausses offres d’emploi.
Parmi les recommandations de Pôle Emploi, il ne faut pas :
- verser d’argent à l’employeur
- communiquer d’informations personnelles
- accepter une contribution sans contrat
- faire confiance à une offre jugée "trop attractive"
L’arnaque la plus courante serait l’"encaissement de chèque". Une offre est déposée par un faux employeur sur le site de Pôle emploi. Puis, il annonce au candidat qu’il a été retenu, en lui proposant ensuite d’encaisser un chèque. Plus tard, il lui demande de restituer une partie de la somme par virement bancaire, sous prétexte qu’il y ait eu une erreur sur le montant inscrit sur le chèque.
Il existe également divers procédés d’usurpation d’identité du demandeur d’emploi, outre les appels téléphoniques avec renvoi vers des lignes surtaxées.
Pôle emploi a par ailleurs fait une distinction entre les annonces frauduleuses à cause des "escroc" et les offres "illégales" des recruteurs. Selon la directrice du service aux entreprises de l’opérateur, Catherine Poux, ces derniers n’auraient pas l’intention de nuire aux demandeurs d’emplois, mais sortent de la légalité "par méconnaissance des textes de loi". Souvent, les informations contradictoires figurent parmi ces offres illégales. Tel est le cas d’un recruteur demande un profil "avec expérience" tout en mentionnant "débutants acceptés".
Afin d’éviter ce souci, la légalité des offres est systématiquement contrôlée par un algorithme depuis 2012. Lorsqu’elles sont jugées illégales, elles sont immédiatement supprimées.
(Source : 20 Minutes)