Au terme de deux ans de travaux, le projet de loi de bioéthique et sa mesure phare d’ouverture de la PMA à toutes les femmes a été largement adopté à l’Assemblée nationale par 326 voix pour et 115 contre.
Il a fallu deux longues années de parcours parlementaire et quatre ans de débats dans la société avant que le texte soit définitivement adopté. L’Assemblée nationale a donné son feu vert mardi, en dernière lecture, pour le projet de loi de bioéthique et sa mesure phare d’ouverture de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Il a été adopté par 326 voix pour et 115 contre. En revanche, 42 députés ne se sont pas exprimés. A l’issue de cet ultime vote, le gouvernement table sur des premiers parcours de PMA dès fin août. Les textes d’application ont été préparés afin "que des premiers enfants puissent être conçus avant la fin de l’année 2021", a promis le ministre de la Santé Olivier Véran sur le récit de Franceinfo.
Ce projet de loi de bioéthique et sa mesure phare d’ouverture de la PMA à toutes les femmes a déjà été évoqué par François Hollande, puis promise par Emmanuel Macron. Il a toutefois pris du retard notamment à, cause de la crise de la Covid-19. Adrien Taquet, secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles, s’est réjoui de l’adoption de ce texte en parlant d’"un très beau moment de démocratie". De leur côté, les opposants à la "PMA sans père" s’inquiètent de l’émergence d’un "marché de la procréation" et dénoncent un "passage en force". Par ailleurs, les associations LGBT ont salué une "mesure d’égalité".
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