Illustration - Aijaz Rahi/AP/SIPA
Des milliers de Guadeloupéens sont confrontés à des difficultés après un acte de malveillance qui a perturbé l’approvisionnement en eau. Les autorités locales redoublent d’efforts pour rétablir la situation.
Dans la nuit du 18 au 19 février, un vol de matériel a été commis sur un site de pompage d’eau en Guadeloupe. Cet incident a entraîné une interruption de l’approvisionnement en eau sur une grande partie de la Grande-Terre. Une enquête a été ouverte pour élucider les circonstances de ce vol. Entre temps, les autorités renforcent la sécurité des infrastructures pour éviter de nouveaux actes de malveillance.
La réalimentation des foyers avance lentement en raison de la baisse de pression sur une canalisation majeure. Pour répondre aux besoins de la population touchée, des livraisons de palettes d’eau et le remplissage de citernes sont organisés. Jeudi soir, "37 000 personnes (soit 10 % de la population)", étaient encore privées d’eau, selon le préfet de la Guadeloupe. Certaines communes touristiques, comme Sainte-Anne et Saint-François, devraient retrouver l’eau d’ici peu, a assuré Xavier Lefort.
Cet acte de sabotage a eu lieu dans un contexte de climat social tendu. Une partie des agents du syndicat de gestion des eaux est en grève depuis fin janvier. Ils réclament de meilleures conditions de travail et des garanties sur leur complémentaire santé. Les négociations sont au point mort, mais une réunion est prévue ce vendredi entre les représentants syndicaux et les autorités locales.
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