Selon Unicef France et la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS), plus de 2 000 enfants sont forcés de passer la nuit dans la rue...
Adeline Hazan, représentante de l’agence onusienne en métropole, a déploré : "c’est inadmissible, on ne peut pas accepter qu’une société traite ses enfants de cette manière". Dans des propos relayés par les médias nationaux comme Le Figaro, elle a évoqué une "violation flagrante des principes de la Convention internationale des droits de l’enfant" que la France a ratifiée. "On est très, très inquiets de voir que, loin de s’améliorer, la situation empire d’année en année, c’est une tragédie quand on connaît les conséquences désastreuses tant en termes de santé mentale que d’éducation", a-t-elle insisté.
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Selon le baromètre, au moins 2 043 enfants, dont 467 âgés de moins de 3 ans, ont passé la nuit du 19 au 20 août sans solution d’hébergement après avoir contacté le 115, numéro d’urgence pour les sans-abri. Bien que ce nombre soit inférieur aux 3 000 enfants recensés en octobre 2023, il représente une hausse de 3 % par rapport à août 2023. Unicef France et la FAS dénoncent cet ’échec systématique des politiques de logement’. Ils soulignent également que ce chiffre est sous-estimé, ne tenant pas compte des enfants dans des bidonvilles ou ceux qui n’ont pas contacté le 115.
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