La ministre des Outre-mer Annick girardin et Julien Denormandie, ministre chargé de la ville et du logement ont signé ce lundi le Plan logement outre-mer 2019-2022, qui prévoit 600 millions d’euros.
L’amélioration du parc privé outre-mer va bénéficier d’une enveloppe d’un milliard d’euros. Annick Girardin, ministre des Outre-mer et le ministre chargé de la ville et du logement Julien Denormandie, ont signé ce lundi 2 décembre le Plan logement outre-mer 2019-2022 au ministère des Outre-mer.
Pour rappe, cette signature prévue à 20h30 (Heure de La Réunion) au Ministère des Outre-mer, s’inscrit dans la continuité de la conférence logement outre-mer qui s’était déroulée de janvier à juillet dernier.
Julien Denormandie explique : "Notre priorité est de répondre correctement à la diversité des besoins en logements des ménages ultramarins. Nous sommes partis de l’identification des enjeux et des freins pour proposer des réponses opérationnelles et adaptées, issues de la concertation avec les acteurs et les territoires. Ce plan propose des outils concrets et ambitieux pour faciliter la construction, améliorer la réhabilitation et lutter contre l’habitat indigne, et ce tant dans le parc privé que social."
Annick Girardin déclare : "Ce plan, c’est la réponse concrète du gouvernement à des besoins réels dans nos territoires. 13 % des citoyens d’outre-mer vivent actuellement dans des conditions insalubres. C’est inacceptable. Il est nécessaire de mieux construire et d’offrir à chaque foyer la possibilité de se loger dignement."
Pour donner un nouvel élan à la politique du logement en outre-mer, le Plan logement outre-mer 2019-2022 regroupe 77 mesures autour de 4 axes :
- Mieux connaître et mieux planifier pour mieux construire ;
- Adapter l’offre aux besoins des territoires ;
- Maîtriser les coûts de construction et de réhabilitation ;
- Accompagner les collectivités territoriales en matière de foncier et d’aménagement.
À cette occasion, les deux ministres ont également signé avec Action Logement, partenaire majeur de la politique du logement, le Plan d’investissement volontaire consacré aux territoires ultra-marins. En plus des dispositifs du PIV national qui s’appliquent outre-mer, il prévoit 1,5 milliard d’euros pour améliorer le parc privé, poursuivre la production et la réhabilitation du parc social et développer le logement intermédiaire dans les territoires d’Outre-mer.
Parce que les besoins pour chaque territoire sont très divers, deux priorités d’intervention ont été identifiées pour chaque DROM. Un Appel à Manifestation d’Intérêt va être lancé pour pouvoir rapidement entrer la phase opérationnelle :
· En Guadeloupe : éradication du parc social indigne et développement d’une offre locative en centre-ville et centre-bourg ;
· En Guyane : régularisation des constructions informelles par le traitement de l’habitat insalubre et développement d’une offre locative dans les centres existants ;
· En Martinique : revitalisation des centres villes et centre-bourges et construction d’une offre locative pour les jeunes ;
· A Mayotte : achever les logements en cours de construction et développement de l’accession très sociale à la propriété ;
· A La Réunion : construction de logements locatifs intermédiaires et création de structures collectives d’hébergement.
Le plan logement outre-mer sera signé avec l’ensemble des partenaires suivants : l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), l’Agence Française de Développement (AFD), Action Logement, l’Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat (ANAH), l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), CDC Banque des territoires, CDC Habitat, la Fédération des entreprises d’outre-mer (FEDOM), la Fédération des entreprises publiques locales (EPL), la Fédération française du bâtiment (FFB), la Fédération solidaires pour l’habitat (SOLIHA), l’Union sociale pour l’habitat (USH), l’Union sociale pour l’habitat outre-mer (USHOM).