Plainte pour viol : Gérald Darmanin affirme "n’avoir rien à se reprocher"

Un appel à mettre des limites à la calomnie

Sur ordre de la cour d’appel de Paris, les investigations concernant une accusation de viol contre Gérald Darmanin ont repris ce lundi 15 juin. Sur BFMTV/RMC, le ministre des Comptes publics a assuré qu’il n’avait rien à se reprocher. "Il faut savoir rester tranquille comme Baptiste quand on a rien à se reprocher, ce qui est mon cas", a-t-il lâché. Le principal concerné parle de trois décisions de justice pour lesquelles il est calomnié à savoir deux classements sans suite et un non-lieu. Le ministre appelle alors à mettre des limites à la calomnie.

Une relation sexuelle consentie

Gérald Darmanin est accusé de viol par Sophie Patterson-Spatz. Les faits se sont déroulés en 2009 où elle s’était adressée à l’élu alors chargé de mission au service des affaires juridiques de l’UMP. La plaignante tentait alors de faire annuler une condamnation de 2004 pour chantage et appels malveillants contre un ex-compagnon, rappelle RTL. L’actuel ministre des Comptes publics affirme avoir eu une relation sexuelle avec Sophie Patterson-Spatz, mais avec le consentement de cette dernière et à son initiative, a-t-il assuré.

L’enquête préliminaire a été classée sans suite en 2018. A l’époque, l’audition du ministre s’est déroulée sans confrontation avec son accusatrice. La justice a alors accepté la requête de la plaignante d’approfondir les investigations.

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