Les fermetures brutales des piscines, annoncées sans préavis le 5 septembre, ont créé la stupeur chez les collectivités concernées qui ont accusé le délégataire "de les prendre en otage" surtout en pleine période de rentrée scolaire.
A cause de l’explosion du prix de l’énergie, une trentaine de piscines ont été fermées sans préavis début septembre en France. Une décision qui a été accueillie avec stupeur par les collectivités concernées, accusant le délégataire "de les prendre en otage" surtout en pleine période de rentrée scolaire. Après les remous provoqués par cette mesure, l’exploitant Vert Marine a annoncé vendredi 16 septembre que les bassins fermés seront rouverts avant la fin de la semaine prochaine, rapporte Franceinfo. "Des échanges constructifs ont permis dans la très grande majorité des cas de parvenir à des solutions qui provisoirement permettent de mieux appréhender les surcoûts substantiels en matière d’énergie", explique la société.
Après la requête de la Fédération française de natation de rouvrir immédiatement des piscines, des accords signés avec les collectivités ont permis la réouverture de certains bassins. C’est le cas des piscines à Limoges, Versailles, Clichy-sous-Bois. L’exploitant a souligné qu’il "poursuivait des discussions pour trouver des solutions pérennes en période d’énergies très onéreuses". Les piscines, souvent chauffées au gaz, consomment beaucoup d’énergie. Sur les 4 000 piscines en France, près de 10% sont gérées en délégation de service public. Parmi les entreprises qui se partagent ce marché, Vert Marine est l’une des plus importantes.
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