Depuis la fin du mois de mars, 300 personnes ont porté plainte pour des piqûres reçues dans des discothèques en France.
Depuis la fin du mois de mars, près de 300 personnes ont déposé plainte pour des piqûres reçues dans des boîtes de nuit, en France. Rien qu’en mai, 150 plaintes supplémentaires ont été recensées par les autorités compétentes.
Comme l’explique France Info, ces piqûres s’accompagnent de nausées, de vertiges et de malaises. À ce jour, les enquêteurs ne connaissent pas les motivations des suspects et le contenu des seringues. Du GHB, un puissant psychotrope, a été détecté dans deux cas, dans les Pyrénées-Orientales et à Roanne. À ce stade, aucun auteur présumé n’a été arrêté.
Pour faire face à ce phénomène, les forces de l’ordre et les gérants de discothèques redoublent de vigilance. Ces derniers jours à Paris, les policiers se sont rendus dans certains de ces établissements pour des opérations de prévention.
Afin de détecter la substance injectée, la victime est dépistée le plus rapidement possible. Les forces de l’ordre demandent systématiquement des analyses toxicologiques. "Nous avons renforcé la sécurité de nos établissements, en fouillant systématiquement chaque client", explique un gérant de boîtes de nuit dans le 10e arrondissement.
"Tout ce qui peut faire du mal à nos clients, on est vigilants, que ce soit le GHB dans le verre, ou des dealers qui tourneraient dans l’établissement", a expliqué Loane Tabone, directrice d’exploitation du Nouveau Casino à France Inter.
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