Le procureur de Béziers a fait valoir l’importance d’agir rapidement, car certains produits, tels que le GHB, connu également sous le nom de "drogue du violeur", ne sont plus décelables dans le corps humain au bout de quelques heures.
En France, les mystérieuses piqûres dans les boîtes de nuit se multiplient. Dans la nuit du dimanche 17 au lundi 18 avril, des jeunes affirment avoir été piqués à leur insu par un objet non identifié dans deux discothèques de Béziers (Hérault). D’après France 3 Régions, une dizaine de plaintes ont été déposées.
Le procureur de la République auprès du tribunal judiciaire de Béziers a appelé les victimes de ces mystérieuses piqûres à "se manifester sans délai auprès du commissariat, de la gendarmerie... ou du centre hospitalier". Elles feront l’objet de prélèvements urinaires et sanguins pour "déterminer si elles ont été victimes de l’administration d’une substance nuisible". Raphaël Balland a souligné qu’il est important d’agir rapidement étant donné que certains produits, comme le GHB, disparaissent du corps humain au bout de quelques heures.
Le procureur a affirmé que "l’administration de substances nuisibles... fait encourir à son auteur une peine pouvant aller jusqu’à trois ans d’emprisonnement". Cette mesure s’applique même "en l’absence d’incapacité totale de travail". Il a ajouté que cette sanction s’alourdit en fonction des conséquences physiques et des circonstances. La peine encourue s’aggrave en cas de préméditation inhérente, ou si plusieurs personnes ont agi ensemble comme auteurs ou complices. Elle peut aller jusqu’à 7 ans de réclusion, voire 10 ans en cas d’ITT supérieur à 8 jours.
> L’actualité en continu sur Linfo.re
> Suivez l’actualité en France sur Linfo.re