Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a notamment dénoncé le ton employé par les dirigeants, dont le chef de l’Etat et la Première ministre.
Une nouvelle journée de mobilisation pour protester contre la réforme des retraites a lieu mardi 31 janvier avec 1,2 million de personnes attendues dans les rues. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a parlé de ce sujet au micro de BFMTV/RMC. Il n’a pas écarté l’idée d’un acte 3 du mouvement de contestation. "Si le gouvernement ne change pas, ce soir il y aura des suites", a-t-il prévenu.
L’intersyndicale réunissant les huit principales centrales françaises doit se réunir dans la soirée du mardi avant de s’exprimer vers 19h45. Le leader de la CGT a expliqué que les prochaines actions pourraient prendre la forme de grèves généralisées. "Cette idée se discute en ce moment dans les assemblées générales parce qu’on ne peut pas décider tout seul des modalités d’action", a-t-il noté.
Lors de cet entretien, Philippe Martinez a dénoncé le ton employé par E. Macron, E. Borne ou encore certains ministres. "Je trouve que la Première ministre, le président de la République et même certains ministres sont plutôt dans la provocation. Cela ne risque pas de calmer le jeu", a-t-il menacé.
Dans un entretien accordé à Franceinfo, la cheffe du gouvernement s’est récemment montrée inflexible concernant l’âge de départ fixé à 64 ans par la réforme des retraites. "Non, ce n’est plus négociable... La retraite à 64 ans et l’accélération de la réforme Touraine, c’est le compromis que nous avons proposé", a-t-elle souligné dimanche. Le général de la CFDT, Laurent Berger, a répliqué le lendemain en appelant Elisabeth Borne à "écouter ce qui est en train de se passer".
Source : Boursier.com
> A lire aussi : Retraites – François Ruffin (LFI) répond à G. Darmanin : " On a un gouvernement d’extrémistes"