Malgré les intimidations dont lui et son syndicat font l’objet, le secrétaire général de la CGT est déterminé à poursuivre le mouvement de grève contre la réforme des retraites. Pour Philippe Martinez, il n’est pas question d’abandonner.
Le leader du syndicat CFDT, Laurent Berger, a affirmé, vendredi 17 janvier, que plusieurs individus se sont "violemment" introduits dans leurs locaux à Paris et auraient "agressé, verbalement et physiquement" des salariés. Le syndicat estime qu’il s’agit d’une action de grévistes de la SNCF et de la RATP.
Dans les colonnes du journal Le Parisien, le secrétaire général de la CGT a condamné, dimanche 19 janvier, les actes de violence en marge du mouvement contre la réforme des retraites. Philippe Martinez refuse cependant d’accepter ce qu’il qualifie de "CGT bashing", qui ferait porter aux syndicalistes la responsabilité de ces violences.
"Nous n’avons pas à porter le chapeau de tout ce qui se passe dans le pays", a réagi M. Martinez. Celui-ci dénonce vivement le fait que les militants de la CGT soient toujours ciblés dès qu’un problème survient. Après l’intrusion de manifestants dans les locaux de la CFDT, il a assuré avoir échangé avec Laurent Berger.
Mais malgré les reproches qui pèsent sur lui et son syndicat, Philippe Martinez ne veut pas que le mouvement social prenne fin. Estimant que les annonces du Premier ministre n’est que du "bricolage", il a indiqué qu’"il faut continuer la mobilisation, les initiatives". L’UNSA-RATP a appelé à arrêter la mobilisation, mais le secrétaire général de la CGT a souligné que la décision sur les suites du mouvement se fera aux assemblées générales.
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