Après la détection de deux cas de peste porcine en Belgique, les régions frontalières françaises sont en alerte. Une réunion du comité départemental sur le sujet s’est tenue en Meurthe-et-Moselle mardi 18 septembre soir.
Ces derniers jours, la présence du virus de la peste porcine africaine a été confirmée à proximité des frontières françaises. Depuis, les autorités de la région ont pris des dispositions, avec comme priorité principale, contenir la maladie. Mardi soir, une réunion sur le sujet s’est déroulée en préfecture de Meurthe-et-Moselle, à Nancy, en présence de la FDSEA et la Fédération des chasseurs. Selon France Bleu Sud Lorraine, "une zone d’observation renforcée (ZOR)" a été mise en place dans un périmètre de 50 communes.
Onze élevages seraient sous surveillance dans cette zone. Au bout de 7 jours, la direction départementale de la protection des populations ( DDPP) fera ensuite un contrôle. Aussi, la préfecture exige le recensement de tous les détenteurs de porcs domestiques et de sangliers d’élevage.
Aucun cadavre de sanglier n’a été détecté pour le moment, mais les fédérations de chasseurs et l’ONCFS ont mis en place des patrouilles pour effectuer des vérifications. L’"interdiction de la chasse aux ongulés sur toute la ZOR" a été par ailleurs imposée par la préfecture. Ce sont les animaux munis de sabots, comme les sangliers, biches, chevreuils.
Réunion du comité départemental de lutte contre la peste porcine africaine (PPA) en préfecture. Anticiper afin d’éviter toute #propagation de la maladie dans le département. À ce stade, la France reste indemne de tout cas de PPA. pic.twitter.com/9XVShEAMjr
— Préfet de Meurthe-et-Moselle (@Prefet54) 18 septembre 2018
(Sources : France Bleu Sud Lorraine / France Info)
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