La France est actuellement en alerte rouge antiterroriste, avec des perquisitions menées chez des individus aux affiliations islamistes à travers le pays. En parallèle, un Tunisien a été expulsé après avoir proféré des menaces devant une synagogue à Cannes.
Ces perquisitions antiterroristes se sont multipliées jeudi dans plusieurs régions, dont la Manche, le Puy-de-Dôme, la Sarthe, le Vaucluse, Paris, et sa petite couronne, placée sous l’autorité de la préfecture de police de Paris (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne). Cette action est une réponse à la tension mondiale liée au conflit israélo-palestinien et à ses possibles répercussions en France.
Ces perquisitions, instaurées en 2017 pour remplacer les perquisitions administratives de l’État d’urgence, sont autorisées par un juge des libertés et de la détention, suite à une demande du préfet concerné et à l’avis du procureur national antiterroriste. Elles ont pour but de prévenir la commission d’actes de terrorisme en ciblant des lieux fréquentés par des individus représentant une menace sérieuse pour la sécurité publique, ayant des liens avec des organisations terroristes, ou soutenant activement des idéologies terroristes.
Parallèlement à ces actions, l’État français montre sa détermination en matière d’expulsions. Jeudi, un Tunisien de 26 ans a été expulsé vers son pays d’origine après avoir proféré des menaces devant un centre de prière juif Loubavitch à Cannes, dans les Alpes-Maritimes. Ce jour-là, quatre individus avaient longuement observé le centre de prière, et l’un d’eux avait menacé un agent de sécurité avant de prendre la fuite.
Une bombe lacrymogène avait été découverte dans la voiture de l’individu de 26 ans. Ce dernier avait été placé en garde à vue puis remis en liberté sans poursuites. La préfecture des Alpes-Maritimes a toutefois décidé de ne pas renouveler sa carte de séjour, expirant en octobre 2023, et a émis un arrêté ministériel d’expulsion. Le jeune homme a été expulsé ce jeudi à 6 heures du matin.
Source : Lefigaro.fr