Jean-Luc Mélenchon et plusieurs membres de La France Insoumise (LFI) ont fortement réagi lors d’une perquisition de police dans leurs locaux. Un des officiers présents a décidé de porter plainte.
Le président de LFI Jean-Luc Mélenchon et ses militants ont tenté de forcer les portes de leur siège lors des perquisitions mardi par les magistrats et les policiers.
La procureure générale de la cour d’appel de Paris Catherine Champrenault a dénoncé ce samedi la réaction du parti politique. D’ailleurs, elle a indiqué qu’un des officiers de police présent sur place avait choisi de déposer plainte. "Les magistrats et les policiers ont été choqués. Personne n’est au-dessus des lois. En démocratie, il y a un principe fondamental : c’est l’égalité de traitement", a-t-elle rappelé.
Selon Catherine Champrenault, la perquisition a été conforme au Code de procédure pénale. Si quelqu’un s’oppose à ce genre de perquisition, il est interpellé pour rébellion.
La procureure a finalement adressé son soutien aux magistrats et policiers qui ont subi, malgré eux, un coup de force. "Si monsieur Mélenchon était arrivé tout seul et calmement, il n’y aurait eu aucun problème pour qu’il accède aux locaux de son parti", a-t-elle ajouté en pointant une tentative "d’entrave à l’action de la justice".
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(Sources : Europe 1/Le Figaro)