Dans une interview accordée au JDD, Éric Dupond-Moretti a implicitement mis en cause l’Union syndicale des magistrats. L’objectif de cette dernière serait de le remplacer.
Le garde des Sceaux, Éric Dupond-Moretti, s’est dit "extrêmement serein" à la suite de la longue perquisition effectuée au ministère de la Justice jeudi dernier. Sans le nommer, le ministre de la Justice a mis en cause le principal syndicat de magistrats.
"L’un des syndicats de magistrats qui a déposé plainte avait déclaré, après ma nomination, qu’elle était une ’déclaration de guerre’. Ce même syndicat a dit jeudi que la plainte n’a été déposée que dans le seul but que je sois mis en examen...", a-t-il affirmé dans le Journal du Dimanche (JDD).
Il s’agit de l’Union syndicale des magistrats (USM), syndicat majoritaire chez les magistrats. "Nommer une personnalité aussi clivante et qui méprise à ce point les magistrats, c’est une déclaration de guerre à la magistrature", avait affirmé la présidente de l’USM, Céline Parisot, lors de la nomination de Dupond-Moretti en juillet 2020.
Le ministre de la Justice a soutenu que l’objectif de l’USM est d’obtenir un nouveau garde des Sceaux. "C’est du Premier ministre et du président de la République que je tiens ma légitimité, et d’eux seuls", a-t-il ajouté.
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