À Strasbourg, l’hôpital a demandé aux médecins de prescrire moins de prises de sang, en raison de la pénurie du plastique.
Le monde fait actuellement face à une pénurie de plastique. Elle touche des actes médicaux et biologiques du quotidien. Pour faire face à ce phénomène, le CHU de Strasbourg a demandé à ses médecins de prescrire moins de prises de sang.
"Nous sommes confrontés à une pénurie mondiale de plastique. Tous les tubes très fréquemment utilisés sont impactés. Nous vous demandons de limiter autant que possible les prescriptions de biologie", a détaillé le mail interne envoyé aux médecins.
Depuis le début de la crise du coronavirus, il y a deux ans, les tensions d’approvisionnement sur ces tubes de prélèvement sont récurrentes. Mais pour la présidente du syndicat des biologistes des hôpitaux, Carole Poupon, seuls certains hôpitaux sont actuellement touchés. En effet, ces tensions ne concernent que certains fournisseurs.
"Nous sommes des laboratoires accrédités. L’accréditation se fait sur la base de dossiers pour utiliser un type de tube. Si on change de tube, il faudrait refaire des dossiers. Alors, en situation de crise, il peut y avoir une tolérance, c’est évident, mais c’est compliqué", a-t-elle expliqué.
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