Au moins 10% de stations sont en rupture totale ou partielle dans 28 départements, selon les dernières données de FigData, datant d’hier à 13h.
La CGT-Chimie continue de se mobiliser contre la réforme des retraites et a même renforcé le blocage dans certaines raffineries, ces derniers jours, provoquant des pénuries à travers tout le pays.
Selon les dernières données de FigData, datant du vendredi à 13h et rapportées par Le Figaro, la région parisienne, l’Indre-et-Loire et le Cher figurent en tête des départements les plus touchés par la pénurie de carburant.
A Paris, 37.5% des stations sont en rupture tandis que dans l’Essonne 38,3% sont touchées. Dans l’ouest, une baisse du nombre de stations en rupture a été constatée ; moins de 20% de stations sont « en difficulté ».
Dans l’ensemble, "28 départements recensent au moins 10% de stations en rupture totale ou partielle sur leur territoire". En détail, hier, à 13h, 8,8% des stations-service du pays ne disposaient pas, soit d’essence (SP98, SP95, E10), soit de diesel, selon les statistiques de FigData.
Quelques raffineries ont repris partiellement leurs activités, notamment l’Esso-ExxonMobil voisine de Fos-sur-Mer, TotalEnergies de Feyzin (Rhône), ainsi qu’au dépôt de Flandres.
A part la pénurie de carburant, le blocage des raffineries a également provoqué une légère hausse de prix du SP 98, de 1centime, cette semaine. Il repasse à deux euros le litre. Une légère baisse du prix du gazole a, par contre été constatée. Il est à 1,84€ par litre.