L’assemblée des 118 évêques catholiques de France a été ouverte ce samedi à Lourdes après les nouveaux scandales sur la pédophilie. Une initiative qui a été critiquée par l’association La parole libérée.
Des évêques et des victimes de pédophilie dans l’Eglise se sont rencontrées ce samedi à Lourdes dans le cadre de l’assemblée des 118 évêques catholiques de France. Cette réunion a été organisée face aux nouveaux scandales qui ont émaillé l’Eglise catholique au sujet de la pédophilie. Les évêques ont fait la promesse de prendre leur "juste part" dans la "réparation" des victimes de pédophilie. Certaines d’entre elles seront accueillies pour la première fois dans l’après-midi dans la cité pyrénéenne.
La participation des victimes de pédophilie dans l’Église à des groupes de travail est une grande première à Lourdes. Les groupes sont composés de deux victimes et d’une trentaine d’évêques chacun. Le but des ces rencontres est de se "mettre en situation d’écoute et de réflexion", a confié l’archevêque de Marseille dans les colonnes de La Provence. Ils souhaitent également comprendre les raisons pour lesquelles l’Eglise n’a pas su les aider. Olivier Savignac a de son côté salué un moment historique, car il y a urgence dans la maison, rapporte RTL.
L’initiative a toutefois été dénoncée par l’association La parole libérée regroupant des victimes de la pédophilie. Son président François Devaux déplore le manque d’implication des pouvoirs publics. A son avis, "c’est beaucoup plus une opération de communication qu’une réelle intention d’agir. Les victimes sont utilisées comme cautions morales". Il a également critiqué cet accueil en catimini des victimes.
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