Le président de la République Emmanuel Macron a réagi, au lendemain de la présentation du rapport Sauvé sur les abus sexuels dans l’Église catholique.
Au lendemain de la présentation du rapport Sauvé, le chef de l’État Emmanuel Macron a réagi. Il a salué le travail effectué par Jean-Marc Sauvé durant ces longs mois. Le président de la République a également salué l’esprit de responsabilité de l’Église française. Cette dernière a, en effet, pris la décision de regarder en face ce sujet. "Je souhaite que ce travail puisse se poursuivre dans la lucidité et l’apaisement. Notre société en a besoin. Il y a un besoin de vérité, de réparation", a-t-il conclu.
Mercredi 6 octobre, le patron des Évêques de France a indiqué que le secret de la confession est plus fort que les lois de la République. Toutefois, la commission Sauvé a proposé de lever le secret notamment dans les cas de violences sexuelles sur mineurs et personnes vulnérables.
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Le secret de la confession est assimilé au secret professionnel dans le Code pénal. En effet, un article prévoit que le secret professionnel peut être dérogé dans le cadre de violences sur mineurs. Dans le droit canon, le droit de l’église, le secret de la confession est absolu, relate RTL.
L’Église catholique considère que la confession, qui est un sacrement, est un dialogue avec Dieu. Mais il n’y a plus de secret quand la confession est achevée. Le prêtre doit ainsi faire le nécessaire pour que le prédateur sexuel parle. "Il va falloir y réfléchir", a pour sa part jugé l’archevêque de Lyon, Olivier Germet.
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