Pédiatrie de l’hôpital public : 2 000 soignants alertent sur le manque de moyens

LINFO.RE – créé le 16.11.2019 à 12h20 – La rédaction

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Les corps médicaux dans la pédiatrie, ont lancé une alerte dans une tribune publiée dans "Le Parisien".

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Ils ont lancé un cri d’alarme

Mercredi 13 novembre, près de 2 000 professionnels de santé en pédiatrie, ont lancé un cri d’alarme, dans une tribune publiée par Le Parisien. Ils ont pris la décision de dénoncer le manque de moyens dans les hôpitaux surtout dans les services pédiatriques où sont soignés les enfants. Cette tribune intervient au même moment que le mouvement national des corps médicaux pour l’obtention d’un "plan d’urgence pour l’hôpital public", rapporte France Info.

Un devoir

Comme préambule, la tribune a cité l’article 25 des Principes d’éthique médicale européenne.
Il indique le "devoir" du médecin d’attirer l’attention de la collectivité sur les insuffisances dans les domaines de la qualité des soins et de l’indépendance professionnelle des praticiens.
Par ailleurs, ces soignants ont avisé que "la crise de l’hôpital public et sa paupérisation exposent en priorité, comme toujours, les plus vulnérables à la dégradation des soins et en première ligne les enfants".

"Une médecine innovante, mais des moyens insuffisants"

Dans cette tribune, les signataires ont alerté sur les injonctions contradictoires auxquelles sont soumis les services de pédiatrie. Ils ont ainsi précisé l’existence du déchirement entre d’une part "une médecine de pointe innovante qu’ils ont su développer (...) et, d’autre part, des moyens de plus en plus insuffisants". Par conséquent, l’accueil et les soins auxquels tout enfant a droit au sein de ces mêmes hôpitaux, ne sont plus correctement administrés.

Toute une difficulté

Désormais, pour eux, cette situation de crise est vécue quotidiennement comme une médecine de guerre. Selon leurs dires, c’est difficile de choisir quel enfant hospitaliser en priorité, "quelle chirurgie pourtant ’indispensable’ différer pour prendre en charge une ’urgence vitale’ (...) ". Alors ils ont indiqué que c’est un crève-cœur pour chacun d’entre eux et un devoir de dénoncer cette situation.