Michel Euler/AP/SIPA
Désormais, pour pouvoir monter dans les TGV et trains Intercités, le pass sanitaire est exigé. Ce qui n’est pas le cas pour les trains de banlieue à Paris et les TER.
Le lundi 9 août, devant la presse, dans des propos rapportés par LCI, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a fait savoir que ce jour-là, c’est environ un quart des trains qui ont été contrôlés à l’échelle du pays. Il a ensuite affirmé que les contrôles "seront massifs", mais ne le seront pas systématiques. "Nous avons 400 000 voyageurs par jour dans les trains, pour ne parler que des trains, et c’est donc tout à fait impossible de contrôler tout le monde en tout point", a-t-il reconnu.
En tout cas, il s’est félicité : "les choses se déroulent bien", relatant le cas d’un train de plusieurs centaines de passagers dans lequel trois individus n’ont pas pu embarquer. "Deux ont été dirigées vers une pharmacie amie qui a pu réaliser les tests et les personnes ont pu échanger leur billet et reprendre un train plus tard, et la troisième personne a choisi de se faire rembourser le billet", a-t-il révélé.
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Lundi matin, dans le but de fluidifier les contrôles à la gare de Lyon, des personnes portant un gilet bleu étaient chargées de vérifier le pass sanitaire. Ensuite, ils mettaient un bracelet bleu au poignet de ceux et celles qui ont été contrôlé.e.s.
Jean-Baptiste Djebbari a expliqué que d’ici le mois de septembre, ce "dispositif de pré-enregistrement" s’accompagnera d’un autre, sous format digital, semblable à celui des aéroports. Les contrôles vont être mis en place à l’abord des quais, et pourront se faire à bord des trains ou à l’arrivée.
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