Illustration - NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Les faits se sont produits sur le campus de l’école CentraleSupélec, près de Paris, au cours de l’année universitaire 2020-2021. La justice a été saisie à la suite d’une enquête.
L’école CentraleSupélec près de Paris a affirmé, jeudi, qu’une enquête a été menée auprès d’environ 2 400 élèves à la fin de l’année universitaire 2020-2021. Les résultats ont mis en évidence "des situations de violences sexistes et sexuelles particulièrement préoccupantes" au niveau du campus. Face à la situation, la direction de l’école a décidé de saisir la justice française.
D’après le rapport de l’enquête, 51 femmes et 23 hommes ont confié avoir été victimes de harcèlement sexuel, 46 femmes et 25 hommes d’une agression sexuelle ("un contact physique avec une partie sexuelle - fesse, sexe, seins, bouche, entre les cuisses - commis par violence, contrainte, menace ou par surprise") et 20 femmes et 8 hommes d’un viol ("un acte de pénétration commis par violence, contrainte, menace ou surprise").
Le CentraleSupélec se dit "sidéré" par les résultats de l’enquête. Face à la gravité des faits, l’école voudrait que "des moyens complémentaires de prévention, d’action et d’accompagnement des victimes" soient envisagés. Les auteurs devraient par ailleurs être sanctionnés. Le parquet d’Evry a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire pour harcèlement sexuel, agressions sexuelles et viols.