Cette vaste opération d’évacuation campement de migrants de la Porte d’Aubervilliers a été menée conjointement par la préfecture de police de Paris et la préfecture de la région Île-de-France.
Selon un décompte fourni par la préfecture de région, entre 900 et 1800 personnes vivaient dans ce campement de migrants de la Porte d’Aubervilliers. Elles ont planté des tentes ou monté des baraquements de fortune au bord du périphérique. Alors que la zone ressemblait à un bidonville ces dernières semaines, une vaste opération d’évacuation des lieux a été menée depuis ce mardi matin. La préfecture de police de Paris et la préfecture de la région Île-de-France participent conjointement à cette mission et la maire de Paris, Anne Hidalgo, est également présente. Les migrants, encadrés par un important dispositif policier, étaient conduits dans des gymnases ou des centres d’accueil franciliens.
L’opération de la Porte d’Aubervilliers "fait suite à celle de début novembre à la Porte de la Chapelle et se situe dans la continuité des engagements pris" par le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, a expliqué le préfet de police Didier Lallement sur le récit du journal Le Figaro. Ce dernier a proposé une nouvelle approche pour ces camps de migrants au ministre afin de "libérer la zone" une fois l’évacuation terminée.
Les autorités ont adopté une nouvelle doctrine dans la gestion de ces campements depuis l’évacuation de quelque 1600 personnes à cheval sur Paris et la Seine-Saint-Denis, notamment à la Porte de la Chapelle, le 7 novembre. Christophe Castaner avait annoncé leur évacuation avant la fin 2019 sous-prétexte que ces sites constituaient une "anomalie" du système d’hébergement. Depuis, un imposant dispositif des forces de l’ordre a été mis en place empêchant toute réinstallation sur la Porte de la Chapelle.
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