Trois agents de police, dont une femme de 39 ans et deux stagiaires âgés de 33 ans et de 26 ans, soupçonnés de radicalisation islamiste, risquent de faire l’objet d’une exclusion ou de révocation.
A l’issue d’un conseil de discipline, qui s’est tenu mercredi 7 janvier à la préfecture de police de Paris, trois fonctionnaires de police, suspectés de radicalisation, sont menacés de révocation et d’exclusion. Concrètement, le conseil de discipline a requis la révocation de la policière de 39 ans et l’exclusion des deux autres gardiens de la paix stagiaires.
Selon des sources proches du dossier, la fonctionnaire de 39 ans a fait l’objet d’une suspension depuis le 12 novembre. Il lui est reproché d’avoir publié sur son compte Facebook, en 2014 et 2015, des messages hostiles à l’égard d’Israël, des Etats-Unis et de la France.
L’un des deux gardiens de la paix stagiaires (33 ans) est soupçonné de radicalisation après qu’il ait prononcé des propos jugés ambigus sur Mohamed Merah et le commando du Bataclan. L’autre gardien de la paix (26 ans) quant à lui, est suspendu depuis le 6 janvier. Ce jeune homme aurait montré des vidéos de propagande djihadiste à l’un de ses camarades de formation. Il aurait aussi tenu des propos hostiles vis-à-vis des militaires français et américains.
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