Le tout premier radar sonore de la capitale a été inauguré lundi 14 février, rue d’Aviron, dans le 20e arrondissement de Paris. Cette nouvelle technologie est installée à titre expérimental.
Le premier radar sonore, dit "anti-bruit", est inauguré à Paris, rue d’Aviron (20e) lundi 14 février. Accroché à 4 mètres de hauteur, il est développé par Bruitparif, et doté de trois caméras ainsi que de deux modules, rapporte CNews.
Ce nouveau dispositif est installé à titre expérimental. Il sera par la suite, retiré pour que les données recueillies soient analysées par le centre d’évaluation technique de l’environnement sonore d’Ile-de-France.
Selon Fanny Mietlicki, la directrice de Bruitparif, les appareils seront récupérés fin mai pour faire des tests jusqu’à la fin de l’année 2022.
"Puis, on les réinstallera au printemps 2023, une fois qu’ils seront certifiés par l’Etat", a-t-elle expliqué.
D’ailleurs, tout a été décidé par l’Etat : le modèle du radar, son emplacement ou encore la durée de l’expérimentation.... Bruitparif pourra seulement "récupérer les données acoustiques". En effet, jusqu’ici, "pour des questions liées à la protection des données personnelles", seul le ministère de la Transition écologique est habilité à traiter les données enregistrées par le radar en expérimentation.
L’installation du radar sonore a notamment pour but de déterminer le niveau sonore maximal, fixé à 90 décibels dans un premier temps. A l’heure actuelle, le niveau sonore maximal est propre à chaque véhicule, inscrit sur la carte grise, d’après la législation française et européenne. Seuls les contrôles à l’arrêt permettent aux forces de l’ordre de vérifier leur conformité.
A l’issue de ce processus, et en fonction de ce que décide l’Etat la verbalisation des véhicules, trop bruyants, pourra alors être effective, mais "pas avant 2023".
A Paris, les données devraient encore être envoyées au centre de commandement de la police municipale avant d’être étudiées sur place par les agents formés à cette mission.
Selon le journal, les agents de la police municipale de la capitale sont déjà habilités à verbaliser les conducteurs de véhicules, jugés trop bruyants. S’ils dépassent le seuil maximal autorisé sur la carte grise de leur véhicule, ils risquent entre 90 euros (amende minorée) et 135 euros d’amende.
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