Le préfet de police de Paris a émis un signalement au sujet de ces pancartes antisémites à la justice. Une enquête a été ouverte.
La journée du samedi 14 août a été marquée par une nouvelle mobilisation contre le pass sanitaire en France. Selon les chiffres émanant du ministère de l’Intérieur, près de 215 000 personnes ont défilés dans les rues, dont 13 900 à Paris. Des pancartes antisémites ont été vues lors d’une manifestation dans la capitale. Le préfet de police les a signalées auprès des services de la justice.
Didier Lallement a dénoncé une "provocation publique à la haine raciale". La préfecture a souligné que le préfet de police a agi en application de l’article 40 du code de procédure pénale, qui impose à toute autorité ayant connaissance d’un crime ou d’un délit de le signaler à la justice.
Provocation publique à la haine raciale : des pancartes aux inscriptions antisémites ont été brandies aujourd’hui à #Paris. Le préfet de Police porte ces faits à la connaissance de la justice, au titre de l’art. 40 du code de Procédure Pénale. pic.twitter.com/G5ORxdBjpG
— Préfecture de Police (@prefpolice) August 14, 2021
Une photo montrant des pancartes avec l’inscription "Qui ? " a été publiée. C’est un slogan antisémite vu maintes fois en France à la suite d’un entretien accordé à un général à la retraite, Daniel Delawarde, en juin sur la chaîne CNEWS. A la question "qui contrôle la ’meute médiatique’ ?", il avait répondu "la communauté que vous connaissez bien".
Le parquet de Paris a annoncé, dimanche 15 août, l’ouverture d’une enquête à la suite du signalement émis par Didier Lallement. La brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) est chargée des investigations.