Travaux d’intérêt général, contributions financières, et la création d’une commission scientifique sur la parentalité sont parmi les initiatives annoncées par la ministre des Solidarités et des Familles.
En réaction aux émeutes de l’été précédent, le gouvernement français, par le biais d’Aurore Bergé, a décidé de prendre des mesures radicales pour faire face à ce qu’il qualifie de "parents défaillants". Dans une interview à la Tribune Dimanche, la ministre des Solidarités et des Familles détaille les actions envisagées, parmi lesquelles figurent des "travaux d’intérêt général pour les parents défaillants", "le paiement d’une contribution financière pour les parents d’enfants coupables de dégradations", et des amendes pour les parents absents aux audiences concernant leurs enfants.
Aurore Bergé annonce également la création d’une commission scientifique, dirigée par le pédopsychiatre Serge Hefez et l’autrice Hélène Roques, accompagnés de démographes, magistrats, pédopsychiatres, et philosophes. "Ils auront six mois pour me faire des propositions concrètes", a-t-elle précisé. Les principales pistes de réflexion incluront probablement des mesures pour soutenir les parents dépassés, résoudre les conflits familiaux, et prendre en charge la violence et les dépendances des jeunes.
Aurore Bergé a insisté sur l’importance de restaurer l’autorité parentale. Elle reconnait toutefois les nouveaux défis auxquels sont confrontés les parents, tels que la sédentarité et l’utilisation croissante des écrans. Elle entame un "tour de France de la parentalité" pour comprendre les besoins et les préoccupations des parents.
La ministre rejette l’idée de fournir un "mode d’emploi", mais insiste sur la nécessité d’accompagner ceux qui se sentent seuls "face à des moments de bascule, d’angoisse, ceux qui voient leur autorité disputée par des pseudo-experts qui se déploient sur TikTok."
Source : Tf1info.fr
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