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Pap Ndiaye, ministre de l’Éducation, a réitéré ce jeudi 22 décembre ses priorités pour l’école dans une tribune publiée dans Le Monde, intitulée ‘Pourquoi nous devons réformer l’école’.
Dans sa tribune, Pap Ndiaye note en préambule que "les constats sont durs", et ils concernent autant la crise du recrutement des professeurs que le niveau des élèves. "Ils reflètent également l’expérience quotidienne des établissements, où les horaires annuels dans chaque discipline peinent à être couverts", continue le ministre de l’Éducation.
Pap Ndiaye parle aussi de "la défiance générale", marquée notamment par la "montée en puissance du secteur privé", et par "le scepticisme exprimé d’une partie des parents". Dans des propos relayés par d’autres médias comme Le Figaro, le ministre de l’Éducation souligne qu’"un Français sur deux ne fait pas confiance à l’institution scolaire", même si trois quarts d’entre eux font confiance aux professeurs.
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Pour Pap Ndiaye, les résultats aux évaluations nationales et internationales ne sont guère satisfaisants, alors il faut appeler un chat un chat : "le niveau d’ensemble baisse". Il se propose alors de fixer des objectifs dits ‘ambitieux’.
Dans sa tribune, le ministre révèle par ailleurs que des évolutions quant aux classes de 5ème, 4ème, 3ème seront les sujets d’une concertation. Il y aura également ‘l’égalité des chances’. Parce qu’une école qui, "tout en la promettant n’accorde pas l’égalité, produit non seulement des injustices, mais aussi une défiance et un sentiment de colère dans les classes populaires". Pap Ndiaye annoncera d’ici quelques semaines un éventail d’actions dont l’objectif est de favoriser la mixité.
> La tribune complète à lire ici (article pour les abonnés du média Le Monde)
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