Le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, est auditionné par la commission de la culture, de l’éducation et de la communication au Sénat. Il veut une "meilleure organisation" de la SNU.
Lors d’une première audition au Sénat mercredi 13 juillet, le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye, s’est exprimé sur le Service national universel (SNU).
Comme le rapporte Le Parisien, il a reconnu l’existence des difficultés d’organisation relative au SNU devant la commission de la culture, de l’éducation et de la communication.
"Un certain nombre de points nous sont remontés. Nous devons donc réfléchir très sérieusement à une meilleure organisation, car à différents degrés, les choses ne fonctionnent pas comme nous le souhaitons", a-t-il consenti.
Le ministre a assuré par ailleurs, que le SNU mobilise cette année, 40 000 jeunes avec un budget de 40 millions d’euros. Selon ses dires, il s’agit d’une progression notable par rapport à l’année dernière et la pente de progression sera confirmée dans les années à venir.
Il a expliqué que les Armées participent déjà au SNU, et elles sont présentes depuis le début. Donc, il y a, d’après lui, une forme de confirmation institutionnelle qui va favoriser les transversalités entre les ministères concernés.
Lors de cette audition, Pap Ndiaye a répondu à des critiques du dispositif en disant qu’il n’y a pas de militarisation. "Il n’est pas question d’apprendre à manier les armes. Je ne vois pas ce qu’il y a de militaire dans les activités qui sont proposées aux jeunes", a-t-il renchéri.
Le journal rappelle que le SNU est destiné aux filles et garçons âgés de 15 à 17 ans. Il se déroule en plusieurs phases : pendant 15 jours, les jeunes participent à un "séjour de cohésion", moment de vie collective en dehors de leur département d’origine. Par la suite, ils doivent s’engager auprès d’une association, d’une administration ou d’un corps en uniforme pour une mission d’intérêt général de 84 heures.
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