Le ministre de l’Éducation nationale a affirmé dimanche que le nombre de candidats aux concours d’enseignants est légèrement supérieur à celui de l’an dernier. Pap Ndiaye estime cependant que ce n’est toujours pas suffisant.
Faute de candidats, les inscriptions aux concours de l’enseignement dans le premier et le second degré ont été prolongées jusqu’au vendredi 2 décembre, alors qu’elles devaient se terminer le 18 novembre. Au micro de Radio J, le ministre de l’Éducation nationale a annoncé dimanche une légère hausse du nombre de candidats par rapport à l’année dernière.
Pap Ndiaye n’a pas donné des chiffres, mais il estime que ce n’est pas encore suffisant. "On ne va pas changer les choses d’un coup de baguette magique, ça va prendre du temps", a-t-il concédé. D’après le ministre, "la rentrée 2023 ne sera pas spectaculairement différente de la rentrée 2022".
Le ministère de l’Éducation travaille actuellement sur une stratégie pour améliorer la situation. "C’est un effort de longue haleine que nous menons pour revaloriser, d’abord par les salaires, mais pas seulement", a précisé M. Ndiaye. Ils vont voir les rémunérations, les conditions d’exercice du métier, les modes de formation et de recrutement des enseignants.
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