Le ministre de l’Education nationale doit annoncer vendredi si l’oral de français, épreuve anticipée du baccalauréat passée par les élèves de première, aura lieu. Il consulte aujourd’hui le Conseil national de la vie lycéenne, et assure que "toutes les options sont sur la table".
"Phèdre plutôt que Netflix", martelait Jean-Michel Blanquer sur le plateau de LCI. Il appelle les lycéens à ne pas se démobiliser, malgré la fermeture des établissements scolaires et le flou qui entoure les épreuves de baccalauréat pour les premières.
"On est dans une période dans laquelle il y a une sorte de faux plat, une forme de relâchement. On a des élèves qui décrochent, ce n’est pas bien pour eux, pas bien pour notre pays. Je veux qu’ils soient mobilisés", expliquait le ministre de l’Education nationale le 26 mai.
Jean-Michel Blanquer doit se prononcer vendredi sur les modalités de l’épreuve orale de français. A un mois des dates initialement prévues, les futur bacheliers sont encore dans le flou. Alors que les lycées sont fermés depuis le mois de mars, les élèves ont évidemment pris du retard sur le programme, et certains ont inévitablement décroché.
Pour les épreuves de terminale, le baccalauréat sera obtenu en fonction du contrôle continu. Pour les premières, le ministère de l’Education nationale n’a pas encore pris sa décision. "Toutes les hypothèses sont sur la table", explique Jean-Michel Blanquer qui n’exclut pas un oral par Skype. C’est pourquoi il appelle les élèves à travailler leurs textes, à ne pas se démobiliser. "Je souhaite que les élèves préparent leurs textes, et on verra si on fait des aménagements".
Un oral par Skype, en présentiel, ou une validation selon le contrôle continu, toutes les options sont étudiées par le ministre, qui doit donner des réponses aux lycéens et aux professeurs vendredi. Il rencontre aujourd’hui le Conseil national de la vie lycéenne.