Devant le Sénat mercredi 13 janvier, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a reconnu une hausse de la délinquance en zone gendarmerie en 2020.
Au total, onze policiers et gendarmes ont perdu la vie en 2020 dans l’exercice de leurs fonctions. D’après le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin devant le Sénat, plus de la moitié d’entre d’eux sont décédés lors d’un refus d’obtempérer. Cette infraction est relevée toutes les 20 minutes en zone gendarmerie et toutes les 30 minutes en zone police, a affirmé le ministre. Le locataire de la place Beauvau a reconnu une hausse de la délinquance en zone gendarmerie l’an dernier. Les statistiques officielles de la criminalité seraient rendu publique le 20 janvier, a-t-il précisé sur les propos repris par BFMTV.
Ces hausses concernent surtout des violences conjugales et intra-familiales. Une augmentation des refus d’obtempérer et des délits routiers a été également constatée. Bonne nouvelle, les cambriolages ont baissé de 40% en 2020 en zone gendarmerie. Gérald Darmanin a rappelé que 51% de la population ont bénéficié de protection de la gendarmerie, dont le rayon d’action représente 95% du territoire. Par ailleurs, 70% des gendarmes étaient mobilisés dans des zones urbaines. Parmi les quelque 200 propositions du Livre blanc de la sécurité publié en novembre dernier figure une nouvelle répartition territoriale entre la police et la gendarmerie. Elles serviront de cadre à une future loi d’orientation et de programmation de la sécurité intérieure (LOPSI) prévue en 2022.
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