Le ministre de la Santé a estimé ce jeudi que la "deuxième vague n’est pas terminée".
Lors de l’intervention de Jean Castex, ce jeudi en fin de matinée, concernant les annonces d’Emmanuel Macron, le ministre de la Santé, Olivier Véran, a tenu à rappeler aux Français l’importance de se protéger continuellement, malgré une légère amélioration au niveau du nombre de contaminations ou admissions en réanimation. "La pression épidémique reste forte, celle-ci n’est pas encore derrière nous, la deuxième vague est toujours là", prévient le ministre.
"Nous avons atteint le pic de la deuxième vague durant la deuxième semaine novembre", a affirmé le ministre de la Santé. "La pression épidémique reste forte, mais il faut le souligner, elle se réduit en France plus que dans les autres pays européens", a-t-il précisé. Ce mercredi, 16 000 cas de plus a été recensé en France, contre 18 000 en Allemagne et en Angleterre et 26 000 en Italie. Cette deuxième vague touche tous les pays d’Europe. "Sur ce continent, c’est donc en France que la baisse pression épidémique est la plus forte", a assuré le ministre.
Olivier Véran est également revenu sur la campagne "massive" de vaccination qui doit commencer en France fin décembre-début janvier. Un enjeu crucial sur lequel l’exécutif est attendu au tournant. " Nous avons saisi la Haute autorité de la santé (HAS) pour lui demander de nous transmettre ses recommandations sur les populations à vacciner en priorité. Ces recommandations, nous les attendons dans quelques jours ", a-t-il annoncé.
"J’ai saisi parallèlement le Conseil national d’éthique, instance indépendante. Et nous allons mettre en place un Conseil scientifique de suivi et un Conseil citoyen", a renchéri le ministre de la Santé.