Le directeur général de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (Ofii), Didier Leschi, s’est exprimé sur le nombre de réfugiés arrivés en France plus de cinq mois après le début de l’invasion russe
Jeudi 4 août, l’Ofii (Office français de l’immigration et de l’intégration) a fait le point sur les réfugiés ukrainiens
Le directeur général de l’office, Didier Leschi a indiqué que depuis mercredi soir, "la barre des 100 000 déplacés ukrainiens couverts par l’allocation pour demandeurs d’asile (Ada) a été franchie", confirmant les informations du journal Le Figaro. Selon ses dires, depuis plusieurs semaines, on est entre 200 et 250 nouvelles délivrances de protection temporaire par jour en moyenne, un niveau "très bas".
Didier Leschi a été interrogé sur la possibilité d’une hausse des arrivées des réfugiés après les appels de Volodymyr Zelensky à évacuer la région de Donetsk (est de l’Ukraine). Il a répondu que jusqu’ici "on n’en sait rien". "Vont-ils rester en Ukraine en se déplaçant chez des proches dans l’ouest du pays, partir dans les pays limitrophes de l’Ukraine, ou encore rester sur place, car pro-Russes ? ", s’est-il demandé.
Selon ce responsable, 80% des réfugiés ukrainiens en France sont des femmes et des enfants. Ils maintiennent des liens avec leurs maris et fils qui sont restés dans le pays pour se battre et veulent y rentrer. "Les retours ont commencé quand l’armée russe a quitté la région de Kiev", a-t-il renchéri.
Les évaluations de l’Ofii ont montré par ailleurs, que quelque 5 000 réfugiés ont quitté la France. Ce chiffre a été évoqué sur la base des cartes de paiement pour les achats courants, distribuées aux réfugiés ukrainiens et qui ne peuvent être utilisées que sur le territoire français. Lorsque ces cartes sont inactives pendant plusieurs semaines, les responsables en ont déduit que les personnes ont quitté le territoire.
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