D’après le président du conseil départemental du Var Jean-Louis Masson, ils n’avaient aucun pouvoir pour retenir les quelques 26 mineurs migrants qui ont fugué de l’hôtel où ils étaient pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance.
Moins d’une semaine après avoir foulé le sol français, la majorité des mineurs isolés secourus par l’Ocean Viking ont fugué de l’hôtel de Toulon. D’après le président du conseil départemental du Var qui a relayé l’information dans Le Figaro jeudi 17 novembre, ces mineurs migrants étaient pris en charge par l’Aide sociale à l’enfance. "Nous n’avons aucun pouvoir de les retenir.", a confié Jean-Louis Masson. Dès le lendemain et le surlendemain de leur prise en charge, trois mineurs parmi les 44 pris en charge par les autorités ont déjà fugué, a précisé l’élu du parti Les Républicains. "Ce matin, cela fait 23 mineurs de plus qui manquent à l’appel, pour un total de 26 défections", a-t-il poursuivi.
Contacté par Franceinfo, le ministère de l’Intérieur a confirmé ces estimations du président du conseil départemental du Var. Contrairement aux rescapés majeurs et aux mineurs accompagnés maintenus dans la zone d’attente de la presqu’île de Giens, ces jeunes avaient plus de liberté. Ces mineurs, essentiellement des Erythréens et des Egyptiens, ont informé l’hôtel qui les accueillait qu’ils n’allaient pas y retourner et qu’ils avaient l’intention de rejoindre des proches en Allemagne, en Norvège ou en Suède, rapporte France Bleu Provence. "Nous leur avons bien sûr déconseillé", a indiqué Jean-Louis Masson dans Le Figaro.
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