Les radars anti-bruit, testés dans plusieurs villes françaises, seront officiellement opérationnels l’année prochaine. Les nuisances sonores des véhicules seront désormais sanctionnées.
En 2025, les routes françaises seront équipées de radars anti-bruit, qui détecteront les véhicules émettant plus de 85 décibels. Installés en hauteur, ils mesurent le niveau sonore des voitures et infligent une amende de 135 euros en cas d’excès. Pour certains riverains, l’initiative est salutaire. En effet, certains automobilistes accélèrent sans se soucier des autres, rendant la vie insupportable. "Le bruit est infernal", témoigne une habitante de Villeneuve-le-Roi, citée par BFMTV.
Les autorités espèrent que ce dispositif soulagera les zones fortement impactées par les bruits routiers. D’après le maire de Villeneuve-le-Roi, Didier Gonzales, le comportement du conducteur joue un rôle important. Ces nouveaux radars visent particulièrement les pots d’échappement trafiqués, qui sont à l’origine des nuisances excessives.
Des voix s’élèvent cependant contre ce système. L’avocat Jordan Gibert pointe les risques d’erreurs techniques et d’attribution injustifiée. Mais malgré les critiques, ces radars seront déployés progressivement sur l’ensemble du territoire français. Leur efficacité reste à évaluer, mais comme l’indiquent les médias, l’État affiche clairement son ambition de réduire les nuisances sonores routières.