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Malgré une baisse des chiffres par rapporte à 2022, le bilan des noyades ces derniers jours en France est assez lourd.
Les noyades ont coûté la vie à au moins huit personnes ces trois derniers jours en Métropole. Pas plus tard que lundi 31 juillet, un enfant de six ans s’est noyé dans la piscine d’un camping à Argelès-sur-Mer. Les maîtres-nageurs sont intervenus rapidement, mais n’ont pas réussi à réanimer le petit garçon. Ce dernier est décédé à l’hôpital de Perpignan quelques heures plus tard. « Les noyades concernent tous les âges et tous les lieux », a déploré le Service départemental d’incendie et de secours des Pyrénées-Orientales (SDIS 66) qui recense une « recrudescence des noyades d’enfants dans la région ».
Parmi les victimes des noyades ces derniers jours figurent également un homme de 28 ans et un autre âgé d’une soixantaine d’années. L’agence sanitaire a alors souligné l’importance de poursuivre la prévention sur le risque de noyades à tous les âges, rapporte Le Figaro. En plus de ce lourd bilan en seulement quelques jours, Santé Publique France (SpF) a déjà sorti une première liste le 21 juillet dernier. Le prochain bilan sera dévoilé le 11 août prochain. Sur la période du 1er juin au 12 juillet 2023, la France a dénombré 362 noyades, dont 109 décès (30%). Ces chiffres paraissent très élevés, mais ils sont inférieurs à ceux enregistrés depuis plusieurs années : moins 9% par rapport à 2022 et moins 19% par rapport à 2021, souligne l’agence sanitaire.
La baisse des noyades pendant cet été 2023 peut s’expliquer principalement par les conditions climatiques défavorables à la baignade, malgré un excédent thermique en France de +2,5°C. Habituellement, les périodes de fortes chaleurs sont propices à la baignade et peuvent être l’un des facteurs déclencheurs d’une augmentation des accidents liés aux noyades. Cependant, cet été, le temps maussade, voire automnal, a prévalu dans la moitié sud de l’hexagone, région où les noyades sont généralement plus fréquentes. La météo peu favorable, incluant des températures relativement basses, une pluviométrie plus élevée et moins d’ensoleillement, a dissuadé certaines personnes de se baigner, limitant ainsi les risques d’accident.
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