D’après le rapport d’une étude du ministère de la Santé publié jeudi 13 juin par l’Agence nationale de la santé et du médicament (ANSM), la nouvelle version du Lévothyrox n’a pas provoqué de "problèmes de santé graves".
À la suite de plusieurs déclarations d’effets indésirables inexpliqués après l’introduction de la nouvelle version du Levothyrox par le laboratoire Merck en 2017, une étude a été réalisée par le ministère de la Santé sur plus de 2 millions de patients.
L’analyse a été portée sur le nombre de décès, d’hospitalisations et d’arrêts de travail d’au moins 7 jours, ainsi que la consommation de médicaments entre avril et juin 2017. Une comparaison a été également faite par rapport à la période d’avril à juin 2016, durant laquelle les patients prenaient encore l’ancienne formule.
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D’après l’ANSM, cette étude n’a pas mis en évidence une hausse de problèmes de santé graves. Aucune prescription de médicaments destinés à traiter des symptômes déclarés en lien avec le passage à la nouvelle formule du Levothyrox en France n’a été également relevée, souligne l’agence.
Il s’avère cependant que le nombre de consultations aurait largement augmenté. Sur la totalité de la population traitée en France, dont la majorité des femmes, 360 000 consultations supplémentaires ont été enregistrées, particulièrement chez des généralistes et d’endocrinologues.
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