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Les habitants de la Nouvelle-Calédonie ont voté dimanche le maintien de l’archipel du Pacifique dans la France. Le Premier ministre Edouard Philippe n’a pas tardé à réagir après le scrutin.
Avec 56,4%, les électeurs de Nouvelle-Calédonie ont voté "non" à l’indépendance de cet archipel du Pacifique. Au lendemain du scrutin de ce dimanche, le Premier ministre Edouard Philippe s’est rendu sur place en saluant la participation "absolument considérable" de la population. Le chef du gouvernement s’est également réjoui du climat globalement bon dans lequel le référendum s’est déroulé.
Arrivé lundi matin dans l’archipel, le locataire de Matignon a félicité "l’excellente nouvelle" de la "participation absolument considérable". Il est aussi ravi de la signature d’"un record" alors que l’Etat est resté neutre -dans la campagne. Edouard Philippe doit faire une déclaration formelle à 19H30 locales (9H30 heure de Paris). Le chef du gouvernement a également discuté à la mi-journée avec des étudiants à l’université de Nouméa. En revanche, il s’est retenu de faire des commentaires sur la victoire plus courte que prévue du non à l’indépendance, rapporte Le Figaro.
Depuis l’Elysée, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a également fait part de son "immense fierté" d’avoir "passé ensemble cette étape historique. Le président de la République a ajouté que l’unique chemin est aujourd’hui celui du dialogue.
Dans l’ensemble, le référendum pour l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie s’est tenu dans le calme, souligne LCI. Quelques incidents ont toutefois été recensés comme des voitures brûlées et des "faits de caillassage". Dans les quartiers nord et à Saint-Louis, aux portes de Nouméa, des jeunes ont enflammé des pneus sur la route principale. En conséquence, la circulation était toujours interrompue lundi.
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